Quand il s'agit de vivisection, de nombreux états d'esprit se mettent en branle. Surtout nous qui aimons beaucoup les animaux, ne pouvons retenir un élan de colère à la pensée de ce que ce terme parvient à évoquer : souffrance infligée gratuitement à nos amis sans défense, torture, injustice…
Pourtant, le terme « vivisection » en lui-même - si l'on s'en tient à son origine qui dérive du latin - devrait indiquer une pratique que la science reconnaît officiellement. Il s'agit d'« enquêter » sur tous ces processus biologiques des animaux qu'il ne serait pas possible d'identifier sur un cadavre. Et jusqu'à présent, on pourrait aussi en rester là, considérant que d'une manière ou d'une autre la recherche doit continuer. Mais si l'on laisse de côté les origines archaïques de cette pratique, on ne peut manquer de constater que de telles « enquêtes » infligent des souffrances indicibles aux pauvres animaux.
La simple pensée d'animaux sans défense disséqués vivants fait frissonner même l'âme la plus dure. Et de fait, le terme de « vivisection » est désormais couramment utilisé pour désigner d'une manière à juste titre critique les expériences auxquelles sont soumis les animaux. Sans surprise, une prise de conscience collective a fait son chemin au fil des années et - heureusement - de nombreuses associations se sont constituées pour tenter de protéger les droits de ceux qui n'ont pas leur mot à dire.
Malheureusement, ils ne peuvent pas l'avoir. Et puis, avouons-le : mais aujourd'hui, avec les systèmes d'investigation cliniques modernes et alternatifs dont nous disposons, est-il vraiment nécessaire de soumettre des êtres vivants pauvres à une torture aussi brutale et gratuite ? Nous pensons que non…