Chiens à vendre Chiots : l'affaire passe de la plage

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Chiots vendus sur les plages par les Roumains de la côte de Gênes, même s'il s'agissait de serviettes de plage ou de bibelots divers. C'est une autre page triste sur la maltraitance des chiens, qui voit cette fois les chiots comme de pauvres protagonistes arrachés trop tôt à leur mère et enfermés dans des enveloppes ou des sacs, avec très peu d'air, tous écrasés et empilés les uns sur les autres.

La triste histoire a été racontée par Erika Dellacasa dans le Corriere : « Le couple, un homme de trente-six ans et une fille de vingt-trois ans, se promènent sur une étendue de plage libre à Voltri, à l'ouest de Gênes, puis s'approchent du nageurs et offrent leurs "biens". (…) « ​​Je les vends cent euros pièce, à vous de choisir laquelle » est la première demande, qui est vite tombée à cinquante euros, négociable : « Ce sont des pur-sang. En magasin, vous les payez plus de deux cents euros ». C'est arrivé jeudi dernier. Certains garçons ont appelé les carabiniers, les gardes zoophiles sont arrivés et ont kidnappé les chiots. Les petits sont hospitalisés au chenil municipal, ils ont eu de la chance, ils s'en sortiront. Les Roumains, identifiés, se sont éloignés. Selon le nouveau règlement municipal ils risquent une amende de 166 euros qu'ils ne paieront jamais : "Les chiots sont à nous - disaient-ils - nous les vendons car nous n'avons pas de travail et nous devons manger". Deux jours plus tard, ils étaient sur la plage de Cogoleto, une petite ville de la Riviera di Ponente, parmi des transats et des parasols, avec d'autres chiens fantaisistes.

Même scénario, mêmes demandes, même sac entrouverte, une fois de plus les gardes zoophiles se sont précipités : "Cette fois, nous ne sommes pas arrivés à temps", raconte Gian Lorenzo Termanini. Les Roumains avaient disparu avec leurs marchandises fermées dans le sac. "Ceux qui achètent des chiens - explique Termanini - le font plus par pitié pour les animaux, pensant les sauver, que par l'idée de conclure un marché. Ce sont des animaux sans papiers, enlevés trop tôt à leur mère, qui meurent souvent au bout de quelques jours. Les voir ainsi, écrasés dans un sac à dos, dans un sac plastique où ils respirent à peine, suscite la compassion mais les acheter est une erreur. Ce commerce est encouragé ». Donc cinquante euros changent de mains et le chiot change de propriétaire".

Ce sont des chiots importés d'Orient, dont beaucoup meurent prématurément, d'ailleurs l'article poursuit : « Les animaux viennent d'Orient, de Roumanie, ils voyagent cachés dans le sac habituel, ils ont trois ou quatre semaines, ceux qui survivent le voyage finit dans "l'échantillon" montré sur la plage, s'ils sont trop mauvais, ils ne sont plus assez "mignons", deviennent invendables et leur sort se termine dans une poubelle.

Elles seront donc bientôt remplacées, non seulement par des nouveaux arrivants de Roumanie mais aussi par des portées « clandestines » : « Nous avons déjà trouvé plusieurs juments - explique le gardien zoophile - dans certains appartements du centre historique ou dans les baraques de camps illégaux, ce sont de pauvres bêtes qui pondent une portée après l'autre jusqu'à ce qu'elles soient épuisées et ne soient plus nécessaires à la reproduction, alors elles sont abandonnées ».

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Les gares, les places et les parkings devant les supermarchés et les grands centres commerciaux sont les lieux de prédilection pour ce commerce, les estivants se déplaçant vers les plages, de préférence les gratuites où il y a moins de contrôles. Et où l'on peut convaincre certains nageurs d'acheter un petit chien, peut-être avec la dernière menace : "Je ne peux pas le garder, si personne ne l'achète, je le jette"".

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